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L'heure du Tee
26 février 2012

26/02 "Cocorico !"

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Mais où sont-ils ???? Où sont nos golfeurs français ??? Aucun de nos tricolores sont une nouvelle fois présents en Arizona pour la première levée des Championnats du Monde. A moins de six ans de la Ryder Cup made in France, le golf français n'est pas encore devenu  un membre permanent de l'élite mondiale. Nous avons pourtant le plus ancien Open du circuit européen, nous avons des parcours d'une grande qualité, nous avons tout et pourtant nous ne parvenons pas à "sortir" des cracks, des joueurs capables de truster le haut des leaderboards. Mais pourquoi ? Comme au tennis (discipline où le haut niveau a de nombreux points communs avec le haut niveau au golf), le golf français brille dans les circuits amateurs et chez les jeunes. Comme au tennis, nous avons sans doutes les joueurs à la technique la plus élégante  qui soit. Nous n'avons pas dans nos rangs des swings à la Bubba Watson, Matt Kuchar ou à la Dustin Johnson ; des champions qui sont loin d'être pourvus d'une technique dite académique et pourtant ils sont là tous les week end dans les dernières parties des plus grands tournois. Mais comme au tennis, nous pros manquent cruellement d'un instinct de "tueur" qui différencie les bons des grands golfeurs. Bien sûr nous sommes capables de "coups" comme en témoignent les places sur les podiums en Majeurs de Thomas Levet, Gregory Havret ou de Jean Van de Velde. Par contre aucune trace de nos représentants dans le top 50 mondial. Inquiétant.

2012 doit être l'année du changement. Les jeunes loups tricolores se doivent de passer devant leurs prestigieux aînés. Il faut que les Dubuisson, Wattel et autres Cambis prennent le pouvoir sans aucun état d'âme. La Fédération semble avoir compris l'urgence de la situation avec son programme "Quatre atouts dans le jeu". Programme qui permet aux joueurs et joueuses français de rencontrer de grands entraîneurs étrangers tels Bob Rotella ou Pete Cowen. Ces noms célèbres peuvent permettre à nos meilleurs représentants d'acquérir le petit plus qui leur manque à l'heure actuelle pour rivaliser dans la durée avec leurs homologues européens et du reste du monde. Trop souvent les français se montrent négatifs en arrivant sur un gros tournoi de type Grand Chelem : "le parcours est fait pour les gros frappeurs", "j'espère pouvoir passer le cut, ça serait déjà bien", "ça va être compliqué"... On a l'impression que le seul fait d'être là au départ d"une grande compétition leur suffit à leur bonheur. Comme Grégory Havret qui poste sur sa page Facebook la photo de son invitation pour le Masters d'Augusta en 2011. Un enfant ravi d'être invité à la fête. C'est ce manque de hargne qui manque grandement à nos golfeurs qui n'ont pourtant rien à envier à leurs collègues étrangers.

Il faut franchir le cap et devenir des bêtes de compétitions, capables de vaincre autant sur le links irlandais que sur les longs parcours américains. Ça serait quand même dommage qu'aucun français ne soit au départ du premier trou de l'Albatros en octobre 2018... L'oeil du Tigre les frenchies, l'oeil du Tigre !!! Je parie sur Victor Dubuisson cette année. Et vous ? 

 

Matteo 

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